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L'Oeil électrique #24 | Société / Les employées au pair dans la boutique de Dieu

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Par Anne-Sophie Boivin.
Photos : Anne-Sophie Boivin.

Certaines y entrent pour y finir leurs jours, d'autres y ont passé leur vie. A la Maison du Bon Pasteur, on accompagne le destin de nombreuses personnes âgées. De nature particulière, l'établissement bordelais est géré depuis 1970 par la congrégation périgourdine des sœurs de Sainte-Marthe. Madame De Clonard fonda en 1827 la congrégation du Bon Pasteur dans une ancienne bâtisse bourgeoise, "destinée à recevoir des personnes qui, frappées de revers de fortune, ne peuvent être placées dans les hospices"(1). Des veuves d'officiers de l'Empire ont donc investi les lieux, s'assimilant à la communauté des Sœurs. Retirées du monde, elles vivaient leur foi tout en conservant un certain statut social. Madame de Clonard recueillait également des "enfants perdues" - que l'on appelle aujourd'hui les "petites" - et leur offraient le gîte : "Ce sont les sœurs qui les ont accueillies, cinq d'entre elles viennent de l'assistance publique et ont des déficiences mentales plus ou moins légères, d'autres ont été recueillies on ne sait comment. L'historique nous échappe. Les "petites" se trouvaient sous la coupe des religieuses. Elles les ont accueillies, pour la plupart jeunes, et leur ont donné des tâches ménagères à accomplir. Elles faisaient l'entretien, elles s'occupaient des cochons, de la plonge… Certaines ont vécu plus de 50 ans au sein de la structure," explique Carine B., la maîtresse de maison.