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L'Oeil électrique #10 |

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Nouveaux sons

Man : Arthur
Autonomie Label,

Depuis quelques temps, j'écoute beaucoup de musiques "de film", des musiques qui créent des petits univers et qui ne respectent par forcement les règles d'un album "commercial" (morceaux très longs, lents, et sans paroles). Et le disque de ce duo piano-basse, sorti sur un petit label nantais, trouve parfaitement sa place avec son propre univers à lui. La composition laisse penser que ces gens-là connaissent bien la musique classique et ont surtout compris une chose fondamentale : la simplicité. Celle-ci est assurément plus difficile à atteindre qu'il n'y paraît à l'écoute, et elle permet de "rentrer" progressivement dans l'album au fil des passages successifs. On retrouve un Rhodes, un mélodica, des guitares, un violoncelle, des bruitages et des percussions, et chaque instrument s'ajoute en toute finesse à ces compositions lentes et mélancoliques. Les morceaux au piano (notamment Daniel) savent développer une émotion à la Keith Jarrett ; on sent aussi parfois une atmosphère de petite foire populaire, et les ambiances enfantines sont à l'image des meilleurs albums de Pascal Comelade. Toujours naïf et si beau… Ne vous attendez pas à un album révolutionnaire ; l'intérêt ici se trouve plutôt dans l'élaboration d'un monde personnel et émouvant que dans l'expérimentation et le défrichage musical. Enregistré dans des conditions live, le son est organique et rond : écoutez ce disque sur un bonne chaîne la nuit ou en fond musical la journée pour profiter de toute la finesse des compos et de ces atmosphères calmes qui passent partout, mais ne laissent jamais indifférent.