Warning: mysql_num_rows(): supplied argument is not a valid MySQL result resource in /mnt/153/sda/7/9/oeil.electrique/php/en-tetes.php on line 170
L'Oeil électrique #14 |

> C’EST BEAU LA VIE
+ Les dieux du stade

> SOCIÉTÉ
+ René Passet
+ Strip-tease
+ Pas encore vu à la télé
+ Michael Palin, python voyageur

> LITTÉRATURE
+ André Markowicz

> VOYAGE
+ A pied dans Manhattan

> PHOTO
+ Thimoty Mason

> CINÉMA
+ Christophe de Ponfilly

> NOUVELLE
+ Caniveau
+ Rédaction

> 4 LIVRES : LE SPORT
+ Albert Londres : Tour de France, tour de souffrance
+ Dan Kavanagh : Arrêt de jeu
+ Jack London : Un steak
+ Tibor Fischer : Sous le cul de la grenouille
+ John King : Football factory

> BOUQUINERIE
+ Serge Halimi : L’opinion, ça se travaille
+ Tony Papin : Scotch & Penicillin
+ John King : La meute
+ René Riesel : Déclarations sur l’agriculture transgénique et ceux qui prétendent s’y opposer
+ David B et Christophe Blain : Les Ogres
+ David Bradford : Drive-by Shootings

> NOUVEAUX SONS
+ Tal : An Evening With Charlie
+ Pantychrist : Pantychrist
+ Céline : Anthologie 1894-1961
+ Java : Hawaï
+ Dead Man Ray : Trap
+ David Holmes : Bow Down To The Exit Sign
+ Enrico Macias : Enrico Experience

> C’EST ARRIVÉ PRèS DE MAINTENANT
+ Atom Heart

> REVUES
+ La Hulotte, Bile Noire

> ACTION
+ Cyber-acteurs

Nouveaux sons

David Holmes : Bow Down To The Exit Sign
Go!Beat, Barclay

Trois ans après le fameux Let’s Get Killed, David Holmes, DJ irlandais émigré à New York, revient avec un troisième album : Bow Down To The Exit Sign. Un album qui surprendra sans doute les fans de la première heure, tant il se démarque des deux précédents. Autant la musique de David Holmes était jusqu’ici résolument électro ainsi que foncièrement personnelle, autant ce sont ici une fusion "électro-rock-funky" et des collaborations multiples (avec des artistes tels que Bobby Gillespie, Martina Toopley-Bird – chanteuse de Tricky – ou encore Jon Spencer) qui sautent aux oreilles à la première écoute. Pourtant, à écouter plus attentivement, on retrouve ces interludes parlés, dialogues pris sur le vif dans les rues new-yorkaises, qui faisaient une grande partie du charme du précédent album. Résolument éclectique, celui-ci part dans tous les sens (un peu trop peut-être) ne s’épargnant pas du coup quelques temps morts. Mais c’était finalement un risque inhérent à un tel projet, et parfaitement assumé par son auteur. Si ce nouvel album manque un peu de cohérence par rapport au précédent, il ne faudrait pourtant pas faire la fine bouche. C’est globalement à de la très bonne eau que l’on a à faire ici. Même si, venant après la déferlante big beat, cet album peut sembler en retard de deux ou trois wagons. Il se révèle pourtant bien plus riche et mieux construit que bien des expériences big beat indûment portées au nues ces dernières années. Ne boudons pas notre plaisir : une fois de plus, David Holmes emporte la partie et finit par enchanter.