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L'Oeil électrique #22 |

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Nouveaux sons

Solex : Low Kick and Hard Bop
Matador, PIAS

A l'image du véhicule trafiqué qui sert de nom à son groupe, la musique d'Elisabeth Esselink (héroïne et seule maîtresse à bord du projet Solex) est essentiellement construite autour de bricolages. Dans ses deux premiers albums, les collages sonores de notre Hollandaise n'étaient pas sans rappeler ceux, glamours et envoûtants, des deux américano-japonaises de Cibo Matto, ainsi que ceux du sieur Beck, mais là, pour le groove. Avec Low Kick and Hard Bop, Elisabeth rajoute une pincée de rock dans son mélange et affine la production de son disque. Résultat : un album avec beaucoup plus de nuances sonores, avec des montées en puissance personnifiées par des lignes de guitares semblant pour certaines tout droit sorties d'un album du Blues Explosion, des harmonicas déchaînés, des batteries puissantes apportant main forte aux percussions, et aussi des cuivres criards à souhait. Mais, ne nous emballons pas outre mesure : l'ensemble, parfaitement indescriptible tant les influences y sont nombreuses, reste surtout un genre d'easy-listening ultra-balancé, principalement construit à base de samples de contrebasses jazzy, d'orgues sirupeux et de basses bien rondes, sur lequel Elisabeth s'en donne à cœur joie pour nous chanter ses fausses comptines d'une voix de midinette. Insituable, cette fille est dotée d'un véritable feeling capable de faire groover jusqu'à… un vélomoteur.