The Height of : Chalk and Water Au début était le LSD, ensuite vint la musique. Pas très loin d'un Elliott Smith et des sonorités d'Olivia Tremor Control (sur la fausse B.O. ambient de Dusk at Cubist Castle) dans l'ensemble, ou de la compilation Jazz for zen meditation en ouverture, la montée d'adrénaline joue de ces bonnes vieilles voix nasillardes et merveilleusement fausses déjà croisées chez les fous d'un autre temps : Daniel Johnston et Syd Barrett. Et comme eux, la musique retrouve sa simplicité dans le jeu : un accord par ci, tiens, un autre pour innover ! Et si on essayait de jouer faux ? Bref une musique de taré chantée par un type barjot. Chalk and Water, de la craie et de l'eau dans le texte, ça fait de la bouillie dégueulasse, un essai. Là, on croirait une heure d'enregistrement faite en une prise une seule, sans respect de rien (ah ! ces jeunes). Le pire, c'est que " même pas " : Monsieur The Height Of avait d'abord choisi un studio lambda pour bien faire les choses. Le résultat ne lui a pas plu. Alors, il a fait un stock de ses bandes et les a mixées dans un studio spécialisé dans la drum'n'bass. C'était bon. Vraiment débile, vraiment génialissime. Encore ! |