Warning: mysql_num_rows(): supplied argument is not a valid MySQL result resource in /mnt/153/sda/7/9/oeil.electrique/php/en-tetes.php on line 170
L'Oeil électrique #6 |

> C’EST BEAU LA VIE
+ Réussir dans la vie

> SOCIÉTÉ
+ Je t’aime, je te protège, je te tue
+ Théodore Monod
+ Yann Paranthoën
+ Moustic

> BANDE DESSINÉE
+ Vincent Vanoli

> VOYAGE
+ Nitassinan (notre terre)
+ A vélo au Viêt-Nam

> MÉTIER
+ Conteur théâtral

> NOUVELLE
+ Tout doit disparaître
+ Un grain de sable dans le sablier

> 4 LIVRES : VIêT-NAM
+ Duong Thu Huong : Histoire d’amour racontée avant l’aube
+ Duong Thu Huong : L’Île aux femmes
+ Nguyen Quang Thiêu : La Petite marchande de vermicelles
+ Nguyen Qang Lap : Fragments de vie en noir et blanc

> BOUQUINERIE
+ : Paroles de poilus, Lettres et carnets du front, 1914-1918
+ Gaulle Anthonioz : La Traversée de la nuit de Geneviève
+ Munoz et Charyn : Panna Maria
+ Tim Burton : La Triste fin du petit enfant huître et autres histoires
+ Wilhelm Hauff : Contes
+ Jacques Lacarrière : Les Évangiles des quenouilles

> NOUVEAUX SONS
+ Portishead : Roseland NYC Live
+ The Ex : Starters Alternators
+ BO : Les Kidnappeurs
+ Modest Mouse : The Lonesome Crowded West
+ Twenty Miles : I’m A Lucky Guy
+ BO : Chat noir, chat blanc

> C’EST ARRIVÉ PRèS DE MAINTENANT
+ Hint
+ Smog
+ Mathieu Boggaerts

> REVUES
+ Grains de sable
+ Abus dangereux

Nouveaux sons

Portishead : Roseland NYC Live
Go Beat, Barclay

Il n'est jamais trop tard pour redécouvrir un bijou. C'est incroyable ce pieux respect qu'a la presse pour le jeune (son premier album date de 94, étonnant, non ?) groupe britannique. Et effectivement, il est difficile de ne pas succomber à un appel si poignant qu'il vous prend les tripes. Une petite mort. Ici, dans son enregistrement " live " , Portishead persiste et saigne, accompagné d'une quarantaine de musiciens classiques (violons, cuivres). L'occasion de le voir là où il excelle : sur scène. Et de s'élever, finalement, contre toute forme d'enregistrement d'une création de ce type. Jamais il ne pourra révéler pleinement le bien-être unique que peut procurer le magicien Portishead. Et jamais l'enregistrement studio ne pourra laisser paraître un tel grandiose, celui de " l'instant ", de cette voix qui dérape l'espace d'une milliseconde. Trip-hop, et alors ? Une musique pareille est tout bonnement inclassable, et l'orchestre n'y est pour rien. Par contre, j'espère que vous ne vous priverez en aucun cas de regarder par cette porte entrebâillée sur le monde portisheadien. Et peut-être de démontrer la platitude relative des deux précédents (merveilleux) albums.