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L'Oeil électrique #8 |

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4livres

Françoise Rey : Loubards Lagnifiques
1996, Mille et une nuits

Scoub et Goondy, l’un hétéro l’autre homo sont embarqués dans les désirs d’un jeune femme BCBG. Le sous-titre pourrait très facilement être : deux hommes, une femme, des possibilités. L’histoire, de fesses, est banale, mais l’écriture est directe, à fleur de peau. Une littérature rapide, suggestive autant que démonstratrice. Elle progresse à la manière d’une nuit d’amour, au rythme de coups de reins, déstabilisante. L’héroïne de Françoise Rey force, éprouve, teste, et manoeuvre les corps. Elle commente avec délices son manège. Et comme Rey est talentueuse, elle vous plonge, par paliers, dans le traquenard de fièvres voluptueuses. Le viol d’un lecteur consentant. La finesse du vocabulaire, utilisé par une maîtresse vampire, nous tente en douceur(s), au fil des expériences.

EXTRAIT

"…Lorsqu’elle l’eut bien enduit de salive, bien flatté, patiné, cajolé, la femme s’enquit, d’une main avisée, du succès de son entreprise. Entre les cuisses du garçon, à toucher le bord du lit contre lequel il s’appuyait, un vigoureux barreau tressautait. Elle le branla méthodiquement, le décalottant à fond, tirant sur la peau le plus loin possible, puis recouvrant le gland qui distillait de petites perles gluantes, le déshabillant de nouveau, multipliant les voyages, les approfondissant toujours, à chaque aller, elle dénudait un peu plus la tête énorme qui se cabrait, le méat béait et mouillait davantage, à chaque retour elle tirait sur le fourreau, jusqu’à soulever les couilles, les ramener avec le flux de la caresse, les entraîner dans la même valse étourdissante.
Scoub haletait et criait à mi-voix, torturé de plaisir.
Derrière lui, tout en continuant à le traire de la main gauche, elle peaufina de la droite, la perméabilité de son accueil. Elle l’investit d’un doigt, elle l’élargit d’abord imperceptiblement, puis de plus en plus autoritairement, fouettant sa débauche de mots terribles.
– Tu vois que tu adores te faire enculer !…
"