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L'Oeil électrique #22 | Métier / David Pouly est... thanatopracteur

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Par Arnaud Rupin.

La thanatopraxie est la profession mettant en œuvre les procédés et techniques de conservation des cadavres. Les différentes phases de ce que l'on appelle un soin sont :
1- Nettoyage complet du défunt pour obtenir une asepsie externe du corps.
2- Injection d'une solution à base de formaldéhyde (formol) dans l'artère carotidienne et évacuation simultanée du sang par la veine jugulaire. Une simple incision, d'environ 5 centimètres, près de la clavicule, suffit pour accomplir l'injection artérielle. Les organes ne sont jamais prélevés, il ne s'agit pas d'une autopsie. Il s'agit d'un travail de préservation et d'amélioration de l'aspect du défunt. 3- Elimination des liquides et des gaz en pratiquant une incision près du nombril. Cette action permet entre autres de retirer le surplus de sang, l'urine, le contenu de l'estomac, les gaz intestinaux... Injection de formaldéhyde concentré à l'aide d'un trocart (tube de métal avec un embout, relié à un système d'aspiration) par la même incision. Cette opération a pour objectif de ralentir la prolifération des bactéries contenues dans les cavités thoraciques et abdominales.
4- Lavage externe du corps, asepsie des orifices, fermeture des incisions, rasage et assèchement du corps.
5- Habillage, maquillage et coiffure.
Le traitement complet s'échelonne sur une période d'environ 2 heures. Il permet de conserver la dépouille pour plusieurs semaines sans réfrigération.

Comment as-tu découvert ton métier ?
Il y a 7-8 ans, à peu près. Je n'en connaissais pas du tout l'existence et c'est un ami qui le pratiquait à Londres qui m'en a parlé. J'étais en fac à ce moment là, en Histoire de l'Art. Je faisais des études pour mon plaisir, mais je ne savais pas trop où je voulais aller. Quand il m'a parlé de ce métier, j'ai trouvé ça fabuleux. Cela rejoignait un peu ce que je faisais en tant qu'égyptologue et également le fait que la mort ne me gêne absolument pas. Je peux approcher des corps des personnes décédées sans aucun problème. Cela m'a vraiment attiré.

Ton cursus initial n'avait donc aucun rapport avec ta pratique actuelle. As-tu néanmoins suivi une formation de thanatopracteur ?
J'ai continué mes études d'Histoire de l'Art puisque j'avais beaucoup de mal à me renseigner sur cette formation qui semblait être très compliquée. J'entendais dire qu'il fallait automatiquement faire partie d'une entreprise de Pompes Funèbres, laquelle t'envoyait ensuite dans une des 5 écoles que compte la France. J'ai donc mis quelques années à rentrer dans une telle entreprise, même si ce n'était pas mon but premier. J'ai finalement réussi à m'inscrire dans une école et à partir en formation ; une année au cours de laquelle on suit des cours intensifs, notamment en fac de médecine, et des stages pratiques.

Comment s'est passé ton premier contact professionnel avec un corps ?
Très bien. Le premier corps que j'ai fait était un homme que l'on avait retrouvé dans un champ, mort au soleil, donc bien cuit. C'était le vieux gars des montagnes, d'une crasse assez impressionnante. Quand j'ai retiré ses vêtements, ils tenaient debout tout seuls. Il a fallu le laver au tampon Jex. C'était très long, très odoriférant comme première expérience. Mais ça s'est très bien passé. Je savais que je n'aurais pas de problèmes avec le corps en tant que tel, en tant que personne morte. Les phases suivantes ont été plus difficiles, car les gestes sont assez délicats, assez techniques pour un débutant. En fait, on touche à peine les premiers corps. On regarde plutôt.

Tu te protèges contre les odeurs ?
On a des masques. On peut se protéger comme dans Le Silence des Agneaux en se mettant un peu de Vicks sous le nez, mais c'est illusoire parce que l'on chope les deux odeurs. Je respire de façon un peu spéciale, avec des phases apnéiques. Ceci étant, on est toujours obligé de les respirer, même avec les masques. Les odeurs font partie du métier, c'est pas agréable mais elles sont là.

Tu t'habitues ?
C'est pas que tu t'habitues, c'est que tu vis avec. Faut pas s'habituer. Si on ne les sent plus, c'est qu'il y a un problème. Mon cauchemar, c'est de ramener chez moi ces odeurs de produits ou de cadavres et de ne pas m'en rendre compte.

Tu interviens souvent à domicile ?
Une fois sur dix. Mais cela deviens de plus en plus rare.

Est-ce facile d'intervenir à domicile ? Tu as une panoplie d'instruments, il te faut une table...
A domicile, on travaille où l'on peut. Cela m'est arrivé de travailler par terre, sur un canapé, sur une table de salon. On bricole.

En dehors des interventions à domicile, où travailles-tu ?
Funérariums, hôpitaux, cliniques, maisons de retraites.

Tu es donc souvent en déplacement ?
Tout le temps. Mais je ne ramène pas de boulot à la maison. (rires)

Quelles sont tes impressions lorsque tu manipules un cadavre ?
Je pense aux familles, à ce qu'elles souhaitent voir. J'essaie de m'imaginer la personne de son vivant sans pour autant penser à son vécu. Je ne pense qu'à la personne physique pure.

Quels rapports as-tu avec les familles ?
Je pars d'un principe très personnel : je suis un intrus. Je vais passer une heure avec une personne qui leur est chère. Ils ne me connaissent pas, ils ne savent pas ce que je vais faire, ils vont entendre des bruits bizarres. Le but du jeu, c'est de me faire oublier. Il ne doit y avoir aucune trace de mon passage, hormis le fait que le corps soit présentable, mais les gens ne l'identifieront pas à moi. J'essaie de me faire le plus discret possible. Je parle avec les gens, mais un minimum. Quand je vois qu'ils sont trop insistants, je les fais participer de façon passive : je leur demande un peu d'eau, des vêtements, des draps propres ou des choses de ce style. Mais j'essaie d'intervenir le moins possible.

Qu'est-ce que t'apporte le fait d'avoir fait de l'Histoire de l'Art, spécifiquement d'avoir été égyptologue ?
Un point de vue esthétique. Tant que la personne ne sera pas pour moi parfaite, je ne partirai pas. Je préfère passer plus de temps à essayer de rattraper un maquillage, une présentation en fin de soin. Ce que j'ai appris en Histoire de l'Art - l'égyptologie ne me sert pas vraiment là - c'est la notion du Beau. Il faut vraiment être très perfectionniste. Quand je vois un corps dans un lit, pour moi c'est un tableau.

Qu'est-ce qui fait que ce n'est pas simplement une activité professionnelle pour toi ?
Je ne considère même pas cela comme un métier, c'est un sacerdoce. Ça frise presque la croisade. Pourquoi j'aime ça, c'est ce que l'on me demande souvent. Parce que je suis un peu psychopathe, en fait ! Non. J'ai essayé de faire médecine et j'ai constaté que cela n'était pas fait pour moi. Ce doit donc être mon côté médecin raté qui fait que je m'accroche à ça. Parce qu'on est un peu entre les médecins et les infirmiers. On a des gestes médicaux qui sont assez précis et ça c'est très intéressant. Et puis moi cela me plaît d'essayer de faire un peu changer les choses dans ce métier. Il y a des choses à apporter d'un point de vue théorique et au niveau de la formation.

Peux-tu développer ?
La bibliographie française est inexistante sur le sujet. J'ai un livre québécois qui date des années 60, mais il est assez inapplicable aujourd'hui. Aussi, j'essaie de faire un bouquin. Une adaptation d'un livre américain que j'ai réussi à me procurer, très difficilement d'ailleurs. Il contiendra mes propres photos, des textes et des cours retravaillés adaptés au marché français.

Tu souhaites orienter ton bouquin vers la formation ?
J'essaie. Le problème c'est qu'à l'heure actuelle, il y a 5 écoles en France, mais qui se tirent dans les pattes. Ce qu'on essaie de faire, c'est de créer un diplôme comme celui d'infirmier, c'est-à-dire un diplôme type, quelles que soient les écoles. J'essaie de créer un bouquin type auquel chaque thanatopracteur ou futur thanatopracteur pourra se référer. Actuellement, les écoles prennent des ouvrages américains, un peu de bouquins de médecine, d'infirmiers. Elles bricolent. La seule chose qui ne varie pas, c'est l'anatomie humaine. (rires)

Y a-t-il des formations ou des rencontres professionnelles visant à partager les compétences ?
Très peu. Nous ne sommes pas très nombreux dans ce métier. On doit être 600, 650 sur toute la France. Dans les salons funéraires, on se rencontre un petit peu, mais il n'y a pas de symposiums, il n'y a pas de syndicat, c'est chacun un peu pour soi dans ce métier, c'est assez problématique.

Cela pourrait pourtant être intéressant de faire un parallèle entre les techniques de différentes cultures...
Complètement. Moi, j'aimerais beaucoup savoir comment travaillent les Etats-Unis. J'ai des correspondants québécois qui m'expliquent un peu leur façon de faire. Je dois aller à Londres prochainement pour voir des confrères. Mais entre nous, non, on ne se parle pas, très peu. C'est un gros problème. Dans ce milieu, soit on travaille pour une grosse entreprise (comme souvent), soit on est artisan. C'est un peu la guerre à l'heure actuelle.

Comment arrivez-vous alors à communiquer sur votre métier ?
Il y a un gros manque d'information vis-à-vis des familles. Et le problème vient des Pompes Funèbres : ils expliquent très mal ce que l'on va faire. Les familles ont des a priori énormes, ils ne savent pas ce que l'on va faire. Donc on est reçu de façon très aléatoire. Les gens qui ne savent pas. Ils nous posent des questions ou vont absolument vouloir voir un soin. Je refuse systématiquement qu'une famille voit un soin. Du fait des manipulations, de l'incision, de la ponction cardiaque et autre. Maintenant, si les gens insistent, je leur explique ce que je vais faire, mais ça n'est pas à moi de le faire.

Il n'y a pas la possibilité de faire remonter ce problème au niveau des Pompes Funèbres ?
Très dur. Pour moi, le milieu des Pompes Funèbres n'est qu'un milieu purement mercantile où la notion de service a été oubliée. Actuellement, il y a énormément de jeunes arrivants qui sont assistants funéraires et qui sont briefés pour faire du commercial : ils doivent vendre. Le problème, c'est qu'ils ne savent pas ce qu'est un soin de conservation. Ils n'en ont jamais vu. Ils ne savent même pas ce que c'est qu'une personne décédée puisqu'ils sont toujours dans leurs bureaux. Pour eux, il n'y a aucun problème, tous les soins sont bons à faire. Ils ne savent pas ce qu'a eu la personne avant, ils ne savent pas dans quel état elle est. C'est pour cela que chez nous, ça n'est pas routinier, on n'a pas le temps de s'ennuyer. On ne sait jamais sur quoi on va tomber. C'est un vrai Kinder, une surprise différente à chaque fois ! Une petite mamie toute sèche, ça va être super. Puis ça va être un homme de 40 ans qui a eu une chimio, qui était sous cortisone. Donc ça va réagir de façon très complexe, on ne sait pas si le soin va tenir ou ne va pas tenir. Ça m'est déjà arrivé d'avoir une personne décédée officiellement la veille mais qui en fin de compte avait été "découverte" la veille mais décédée 3 semaines avant : on ne peut rien faire. Là, c'est les familles qui en pâtissent, et nous puisque nous sommes en contact direct avec elles. C'est très difficile de leur expliquer qu'on ne peut rien faire quand, à côté, un assistant funéraire ou un commercial a vendu un service (il a une prime sur chaque soin qu'il vend). C'est dur.

Y a-t-il des pratiques spécifiques liées à la religion ?
Complètement. Normalement, nous ne devons pas toucher aux Musulmans et aux Israélites. En sachant qu'il y a des conventions internationales. Quand un corps quitte la France pour certains pays, le soin est obligatoire. Que cela soit pour un Malien ou pour un Iranien ou pour un Juif, je fais le soin en sachant que je ne pourrai pas le faire à fond. En effet, pour un Musulman, après mon soin, il y a une toilette ; pour un Juif, je suis obligé de laisser les poches de sang avec lui puisqu'il doit retourner au pays avec.

Je ne sais pas si tu es athée ou croyant, mais quand par exemple tu interviens chez une famille juive, cela ne pose pas de problème que cela ne soit pas un Juif qui pratique le soin ?
J'en discute avec eux. Il n'y a aucun problème. J'ai profité du mariage de mon meilleur ami, au Sénégal avec une femme d'une grande famille musulmane, pour me convertir dans mon coin à l'Islam afin de pouvoir appréhender de manière plus proche cette religion que je connaissais peu. En fait, je ne suis pas croyant, mais pas non plus agnostique. Je respecte les religions tant qu'elles n'imposent rien. En fait, j'en garde plus l'aspect vie et spiritualité communautaire.
Je croise souvent les gens du Consistoire hébraïque (institution chargée d'organiser le culte), les personnes qui sont chargées des toilettes pour les Juifs, ils me connaissent un peu mais ne savent rien de ma "conversion", il n'y a donc pas de problèmes pour les soins de conservation qui sont de toute façon obligatoire si le corps retourne en Israël. Pour les Musulmans, peu savent, et pour les rares, je leur ai donné la raison de ma "conversion". Les Juifs savent qu'avec moi, il n'y aura aucun problème. Maintenant si les uns ou les autres ne veulent pas parce que je suis goy ou que je ne suis pas musulman, eh bien je ne vais pas insister.

Tu m'as dit pratiquer une vocation ? Y a-t-il des compensations d'ordre financier ou autre comme pour d'autres métiers de la santé ?
On est bien payé. Ça pourrait être mieux payé puisqu'on a quand même un métier à risques, à hauts risques même puisqu'on peut choper des maladies. On ne sait pas ce qu'ont les personnes quand on travaille dessus. On appartient aux métiers à risques, mais on n'a pas de primes de risques, ça n'existe pas, malheureusement. Moi, mes compensations, c'est pour les familles. Quand j'entends une famille qui me dit : "Oh, il est bien, il a l'air reposé," je suis heureux, j'ai gagné ma journée. Si j'entends une famille dire : "C'est pas lui, ça ne lui ressemble pas," là je pose tout, je prends la famille dans un coin, on discute et je recommence. Je retravaille l'aspect extérieur. Après c'est vrai que du point de vue des Pompes Funèbres, on n'est pas vraiment apprécié, on passe pour des psychopathes, pour des malades. Vis-à-vis des médecins, on n'existe pas. Il n'y a à peu près que les infirmiers et les aides soignantes qui nous connaissent. Pour les médecins, on passe après eux, et la mort étant un constat d'échec pour un médecin, on n'est pas très bien vu.

Peux-tu intervenir en médecine légale ?
C'est ce que je faisais avant et c'était quelque chose qui me passionnait : faire des autopsies, faire des levées de corps... Auparavant, je faisais les réquisitions de police : meurtres, suicides, accidents, tout. Ça, c'était vraiment passionnant. Parce que là, on voit vraiment des corps dans tous les états, de tous les types, c'est un peu ce qu'il faudrait dans la formation actuelle : voir tous les types de corps possibles et imaginables, tous les états, tous les types d'accidents, de pathologies, de traces, de séquelles.

Est-ce un choix de ta part d'avoir changé de direction ?
Il a fallu que je parte de Brest pour venir à Paris. Ici, malheureusement, on ne travaille pas avec la police. Ce sont vraiment les gens qui travaillent dans les funérariums, en médecine légale pure ou qui travaillent à l'Institut médico-légal. Je n'ai à faire désormais que sur des soins après autopsie. Ce qui me manque cruellement ; ça me manque c'est affreux.

Ta profession a changé ton rapport à la mort ?
Ça ne l'a pas changé. Ça a changé le rapport que j'ai à la mort vis-à-vis des autres. Moi, c'est réglé depuis longtemps : c'est l'incinération. Concernant mes proches, je leur en parle, je leur explique pas mal de choses et ils appréhendent cela d'une manière totalement différente. Je sais qu'ils auront des soins de conservation que je ferai moi-même.

On te l'a demandé ?
On me l'a demandé et j'en ai parlé. Puisque avec ce métier il y a deux approches :
Tout d'abord le fait qu'on sait ce qu'un soin apporte aux gens : un soin redonne quand même une certaine humanité ; un soin conserve puisque c'est le but du jeu (surtout maintenant que les familles sont éclatées, et que pour réunir tout le monde, c'est très long). Mais aussi le fait qu'un soin c'est un peu barbare à voir puisqu'on doit inciser, enfoncer un tube dans le cœur d'une personne : on a des gestes un peu brusques, ne serait-ce que pour habiller. Je sais ce qu'un soin apporte, donc je souhaite qu'il y en ait de fait sur mes proches, et en même temps, je sais que c'est fait de façon un peu brutale, donc je ne supporterai pas que cela soit un autre que moi qui le fasse. Et mes proches sont parfaitement au courant de ça.

http://pages.infinit.net/thanato/thanatopraxie.htm
http://afif.asso.fr/francais/conseils/conseil35.html