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L'Oeil électrique #29 | Bande dessinée / Joann Sfar - Vampires, chiens et chats

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Par Sophie Le Mô.

Pour ceux qui n'ont pas encore succombé à l'espièglerie du chat du rabbin, au romantisme suranné de Fernand le vampire, à la décadence de Pascin, quelle chance !Vous avez encore le ravissement de cette découverte à vivre. Pour les autres, ceux qui sont déjà sous le charme, il n'y a plus que le plaisir de la relecture…
Parmi ses nombreux albums, une trentaine, retenons au hasard Le Chat du Rabbin, Professeur Bell, La Fille du Professeur, avec Emmanuel Guibert, Socrate Le demi-chien, le cycle Donjon, avec des auteurs comme Lewis Trondheim, Christophe Blain, Manu Larcenet, Mazan ou Jean-Christophe Menu, et les surprenants Petit Monde du Golem, Grand Vampire, Petit Vampire, où évoluent vampires malheureux, femmes-arbres infidèles, et autres personnages fantasmagoriques.
Aujourd'hui, Joann Sfar est une figure de cette génération de dessinateurs qui a impulsé un certain renouveau il y a quelques années, avec une prédilection pour les anti-héros et un dessin peu classique.
Face à un travail si prolixe et parfois inégal, difficile à appréhender dans sa globalité, l'idée fut alors de citer des extraits de ses productions, pour qu'il en fasse librement un commentaire. Liberté qu'il prendra à son aise : Joann Sfar adore parler de lui-même, s'épancher sur sa vie, évoquer son œuvre, ses maîtres, théoriser sur le dessin, montrer ses progrès à l'harmonica… Mais attention, derrière le flot de paroles érudites, parfois acerbes, une sensibilité ultra aiguisée brise la surface à la moindre occasion. Comme si la logorrhée, ce tourbillon de mots, n'était qu'un masque pour protéger une fêlure, un imaginaire tourmenté… pour notre plaisir de lecteur-vampire, avide de son univers si spécifique et enchanteur.
C'est lors du vingtième festival de bande dessinée d'Angoulême, en janvier 2003, l'œil soudain humide, ému, se mouchant bruyamment, que Joann Sfar s'est gracieusement prêté à mon interview-citations. Interview sensible. Très sensible.

"Car pour mon maître toutes les femmes sont des mères, des épouses et des maîtresses."
Euh... en fait je les connais mes bouquins, c'est le chien dans Socrate, le Demi-chien. C'est drôle, j'avais essayé avec Socrate le Demi-chien de développer une espèce de discours assez méchant et assez brutal et qui me paraissait relever d'un féminisme de combat.
Je crois que ça a été mal compris. J'explique dans ce livre-là, que l'homme, je veux dire par là le Mâle, a tendance à traiter son chien et sa femme de la même façon : c'est-à-dire que le chien comme la femme servent l'homme. Ainsi ce dernier peut affirmer : "Parce que je te gratifie d'une caresse, l'homme c'est moi !" Le corollaire de ça c'est qu'en effet, le chien et la femme, prennent un plaisir coupable, gastrique et à mon avis impardonnable à être la créature du maître, à être la belle du seigneur. C'est un discours qui n'est pas très bien passé… car j'ai vu un tas de gros beaufs machos me dire : "Ton bouquin est super! Ca fait bander!" J'ai vu des tas de nanas super intelligentes me dire : "C'est super macho !"
Moi je m'identifiais au chien, et pour moi c'était une charge contre Héraklès qui représente le Mâle. Mais ça n'a pas été compris comme ça… Il y a beaucoup de garçons qui viennent, qui prennent et qui partent, et il y a beaucoup de filles qui aiment les garçons qui viennent, qui prennent et qui partent. Le problème, c'est qu'on a une part de Bonobo en nous, qu'on n'arrive pas à éteindre et essayer de l'éteindre c'est venir, prendre, partir et dire à la fille : "Je veux pas que tu pleures !" C'est en fait de la lâcheté… Mais je pense que le chien lui aussi est un lâche… puisqu'il accepte cette relation de dépendance qu'il a avec son maître… Je ne sauve personne dans cette histoire-là !…
(Soupir)…C'est un constat triste. C'est le constat de l'inanité du donjuanisme. Comme dit d'ailleurs Otto Rank, un des fondateurs de la psychanalyse :"Je crois que le donjuanisme ne relève de rien d'autre que de la volonté d'être plusieurs, ce qui est impossible, et de vivre dans plusieurs réalités ce qui est impensable." Il faudrait arrêter cela mais je peux vous rassurer, ça ne changera pas !

"Je te soupçonne parfois d'avoir fait castrer ce chat par jalousie. "
C'est Lucy, dans Pascin, dans le premier tome… (Songeur) : "Je te soupçonne d'avoir fait couper ce garçon par jalousie."… c'est la tradition !…(Rires)…

Peut-on considérer qu'une partie de vos albums est destinée aux adultes et qu'une autre est destinée à la jeunesse ?
Vous savez que Pascin aussi a un côté très enfant ! Je veux dire dans le comportement…
L'idée, c'est que j'essaie de me mettre dans la peau d'autres personnages, et j'essaie de les suivre… je ne suis pas plus vachard quand je suis Pascin que quand je suis Petit vampire ! Concernant le public auquel l'œuvre est destinée, ça n'est pas à moi de répondre. Je m'en fous. Complètement. La seule, la plus grande leçon que j'ai retenue de Pierre Dubois, qui m'a appris mon métier, c'est ceci : "Le plus grand service que tu puisses rendre au lecteur, c'est de ne jamais penser à lui". Sinon tu te retrouves en train d'écrire pour un public. Tu deviens du cinéma américain et je veux devenir tout sauf du cinéma américain !

"Chais pas c'que j'ai avec les filles, chuis pas doué, chuis pas doué du tout. Il faudrait que je me résigne à être un vrai vampire, plutôt qu'un séducteur."
Ah, c'est Grand Vampire, c'est facile à trouver quand même ! Grand Vampire, c'est marrant, c'est l'histoire d'un type qui hante, qui reproduit les mêmes choses toutes les nuits. Singulièrement, il vit des histoires d'amour d'adolescent, parce qu'il n'a pas d'âge. Il est bloqué à cet âge-là : il ne se reproduira pas, il ne mourra plus. ?a arrive que des filles tombent amoureuses de lui, mais ça ne se passe jamais comme il veut.
Et en même temps il y a une espèce de gentille naïveté dans Grand Vampire qui disparaît par exemple dans Le Minuscule Mousquetaire. J'ai tendance à dire que si j'accumule ces divers univers, cela correspond à la vision du réel que j'englobe par mon propre prisme. Peut-être avec Petit Vampire il est question d'enfance, avec Grand Vampire il est question des histoires d'amour. Des premières histoires d'amour… celles où on s'imagine que l'on a tellement devant soi... que l'on ne peut pas tout avoir… Après quand je vais vers Pascin, ou vers Le Minuscule Mousquetaire ,je me trouve dans cette illusion que va dénoncer Schopenhauer (philosophe du dix-neuvième siècle), à savoir qu'il peut y avoir une réalisation de soi par le donjuanisme ou par l'activité artistique. J'effectue un retour au réel avec Le Chat du Rabbin, où il est question d'un destin familial, où on meurt, on vieillit, on a des enfants et tout ça…
Peut-être que lorsque je me confronte sans prisme aux réalités pour la première fois c'est quand je commence à faire des autobiographies… ce qui est très récent. Encore faut-il que j'utilise le prétexte d' une méthode de musique comme dans Harmonica… Car je n'assume pas encore le fait de raconter ma vie… et j'ai besoin de ce prisme-là.

Revenons à Grand Vampire. N'y a t-il pas un côté romantique, voire "kitsch" dans cette série ?
Grand Vampire, c'est une tentative de faire du roman photo, glamour, avec des histoires d'amour torrides où le summum c'est quand ils s'embrassent sur la bouche en page 31… Parce que la bande dessinée ne peut pas provoquer l'émotion du cinéma porno… elle est obligée d'en rester au moment où on s'embrasse… Ce que je peux faire de pire, à la rigueur, c'est faire comme Hugo Pratt, l'auteur de Corto Maltese : dessiner les baisers en montrant les langues hors de la bouche ! J'ai pris ça chez Pratt. On n'embrasse pas comme ça dans la vie, même quand on embrasse avec la langue hors de la bouche, on embrasse autrement. C'est la chose la plus explicite que je puisse dessiner. En plus, Grand Vampire paraît dans une revue catholique ! Je Bouquine, qui paraît tous les mois… Grâce à ça, je peux me permettre de jouer l'auteur des années soixante… parce que les éditions Bayard s'adressent aux années soixante ! Je peux me permettre de jouer le type qui gruge la censure tous les mois. Donc le sexe est partout dans Grand Vampire puisqu'il est nulle part.
Et c'est la bande dessinée que je préfère parce que le personnage lévite, et je suis un grand élève de Bachelard (Philosophe dont l'œuvre oscille entre la réflexion sur la science et sur la poésie, notamment l'imaginaire)… et ce côté plaisant du planeur, le personnage qui donne un coup de talon par terre et qui s'envole, je l'exalte là-dedans. Finalement, le personnage de Grand vampire est moins mélancolique et désespéré qu'on ne le croit. Grand Vampire, c'est le plus de joie que je suis capable de mettre dans une histoire. Je ne peux pas faire plus, dans la joie.

Il a un côté positif avec son côté râleur en fait.
Oui, et puis c'est drôle en même temps. Quand j'écris ça, je pense de manière explicite à Wilder, à Lubitsch, à Mac Carey, ces types intelligents qui faisaient des comédies d'amour pour tout le monde. J'essaie d'avoir les ressorts de ces comédies américaines des années 30, 60 et le côté roman feuilleton… parce que j'ai tendance à être opportuniste… parce que je me rends compte qu'il n'y a pas d'histoire d'amour en bande dessinée ou en tout cas il n'y en a pas beaucoup, alors j'essaie d'en faire ! Mon rêve c'est que ça plaise aux filles surtout. Je reçois des lettres d'insultes de petits garçons qui me disent : "Qu'est-ce que c'est ce vampire qui ne tue jamais personne et qui n'arrive jamais à se faire une nana !" Je reçois des lettres de félicitations des filles... j'ai envie qu'à la fin de l'album, tout le monde ait envie de le prendre dans ses bras ce vampire !

"Depuis que j'ai la parole, tout a changé, je cauchemarde."
C'est Le chat du Rabbin, ça. Ben ça, ça pourrait être moi aussi.

Ce passage est poignant...très émouvant...
Je suis content ! Je suis content de n'être pas le seul à pleurer ! Il n'y a probablement aucun de mes personnages qui ne me ressemble autant que ce chat, parce qu'il a la même opiniâtreté que moi à survivre… Dans Le Chat du Rabbin, on est près de l'os. Là où ça fait mal. (Hésitation suivie d'une grande inspiration)… D'après Françoise Dolto, quand on cache un secret de famille à un enfant, il a le sentiment d'être assimilé à l'animal de la famille. Il n'a pas le droit à la réalité, il n'a pas le droit à la parole… Quand ma maman est morte, quand j'étais petit… eh bien… c'est classique, on m'a dit qu'elle était partie en voyage pendant deux, trois ans. Et je crois que c'est ça que je raconte dans Le Chat du Rabbin et les caprices que, moi le chat, j'ai dans l'existence, c'est les comptes à régler avec ce Dieu… Ça serait trop facile qu'il n'existe pas et il faudrait que je l'aie sous la main pour lui en coller une ! Et tout ce qu'on m'a appris à faire par révérence pour ce Créateur qui est un vieil homme barbu qui protège, je le fais pour ma maîtresse… Car on a droit à cette maîtresse qui vous prend dans ses bras, qui vous caresse, qui ne va pas se marier, qui ne va pas faire de gosses… et non… on n'a pas le droit à ça et… tant mieux.
Donc, ce chat qui fait ses dévotions à une femme et pas à Dieu, il a tout à fait la théologie que j'aime. Ainsi il n'a pas l'orgueil de l'athée, il n'a pas la connerie du croyant, mais il a le désespoir du théologien. Parce que quand on est intelligent, on ne peut pas défendre Dieu, et on ne peut pas ne pas croire en lui non plus.

"J'ai envie de rentrer chez moi…"
Euh… attendez euh… ce n'est pas moi qui ai dit ça !

Non, c'est Isaac le Pirate, de Christophe Blain, dans le tome 3.
En même temps, c'est vrai que j'ai envie de rentrer chez moi, je n'ai pas vu ma petite fille et ma femme depuis trois jours… mais en même temps j'aime bien les festivals.

"Le dessin n'est-il pas qu'un prolongement communicatif et mercantile d'une sensation intime ?"
Euh… j'ai dit ça dans Harmonica ?

Non, c'est dans Pascin.
Ah, ça pourrait être dans Harmonica… En fait moi, j'ai tendance à penser, surtout parce qu'on me l'a appris, que l'artiste, qu'il soit écrivain ou peintre ou quoi, n'est pas du tout un acteur. Il doit être immobile comme le lézard au soleil et attentif à tout ce qui se passe. Et, je crois que, ce qui fait l'artiste, c'est qu'il lit dans la réalité. Ce qu'il propose au lecteur, c'est le chemin qu'il trace lui, et que d'autres artistes ont tracé avant lui ; et ce qui est important, ce n'est même pas le fait de dessiner, c'est le fait d'avoir eu ce regard sur la chose. Quand je vais dans un musée, ça me permet juste de passer du temps intelligemment devant des tableaux : c'est-à-dire plutôt que de les détailler de manière phonétique et de manière discursive, je les détaille de manière plastique. Je ne dis pas : "Les yeux, le nez, la bouche". Quand je dessine un tableau du Titien, un grand peintre de la renaissance italienne, je suis amoureux de la personne qui est dessinée, qui est peinte, et je la refais. Mais je la refais pour ressentir ce qu'il a fait. Donc par là, je communique au lecteur cette lecture. Et pour ça, je me sens beaucoup plus proche de la tradition orientale du geste dessinateur que du chef-d'œuvre occidental. Picasso, il avait fait un dessin et on lui a dit : "Vous avez fait ça en deux minutes ?" et il a dit : "Non, je l'ai fait en soixante ans et deux minutes." Moi, on m'a appris que le dessin était la manifestation de l'intelligence du dessinateur, en tout cas, d'une intelligence. Le type qui va trop soigner un dessin, il cherche à masquer quelque chose. Moi, je suis dans le tir à l'arc.

Quels sont les dessinateurs que vous admirez ?
Mon auteur favori, c'est Sempé. Quand Reiser écrit : "Quand je veux dessiner un ivrogne, je commence par le nez rouge, quand je veux dessiner un coup de poing, je commence par le poing, il explique bien que c'est d'écriture dont il s'agit." Quand Quentin Blake (dessinateur anglais ayant illustré beaucoup de livres pour enfants, notamment ceux de Roald Dahl) écrit : "On commence un dessin parce qu'on a envie de raconter, et le reste on se débrouille", c'est la même chose que ce que dit Reiser. Quand Schulz, l'auteur de Snoopy, dit : "On ne crayonne pas le visage d'un personnage, parce qu'il doit penser ce que vous pensez quand vous le dessinez", je m'aperçois que je suis l'élève de ces gens-là.. Quand Hugo Pratt dit : "Je ne fais pas de crayonné, je dessine directement parce que sinon, c'est comme si je dessinais deux fois", je suis de la même école que lui : je fais une esquisse pour connaître la composition de ma case, parce que c'est essentiel. Mais je veux être éveillé quand je dessine un personnage, je ne veux pas être en train de repasser dans les traits. Eventuellement, je peux faire une esquisse que je peux recopier. Je veux être intelligent quand je dessine, je ne veux pas être un imbécile. Je ne suis pas un artisan car je ne suis pas habile, je suis maladroit, je fais tomber les choses…
Un dessin, c'est le sismographe exact de ce qu'on a dans le crâne au moment où on le fait. Et mon copain Emmanuel Guibert me dit toujours : "Pour louper un dessin, il faut beaucoup s'appliquer."



Portrait chinois

Si vous étiez un organe ?
Evidemment...la main.

Si vous étiez un de vos personnages ?
(Longue hésitation) Euh… La fille du rabbin.

Si vous étiez un tableau ?
Une baigneuse de Renoir.

Si vous étiez un disque ?
Alors là c'est facile, je serais l'enregistrement dub du dernier concert de Lili Boniche (l'un des grands noms de la musique judéo-arabe).

Si vous étiez un sentiment ?
L'ironie, c'est un sentiment ?

Euh… non…
Ou alors l'appétit.

Si vous étiez un pays.
Le sud de la Loire !

C'est un pays le sud de la Loire ?
Oui ! Je ne comprends même pas ce qu'on fiche en Bretagne quand on a des vacances ! (Rires)

Si vous étiez un rêve ?
Un rêve ? Le tableau Ophélie de Millais, quand elle se noie… ça c'est un rêve à moi.
(Millais est un préraphaélite anglais : le tableau Ophélia, est inspiré de l'héroïne malheureuse de Shakespeare. Il représente Ophélie flottante dans une rivière, morte, dans une végétation luxuriante…)

Si vous étiez un animal ?
Un Bonobo !

Portrait chinois d'après l'idée de Manu de la librairie Bulles d'Encre, à Poitiers


Bibliographie

Socrate le Demi-chien, avec Christophe Blain : les réflexions désopilantes et douces-amères de Socrate, le chien d'Héraklès demi-dieu, à propos des errements sentimentaux de son Mâle de maître. (Dargaud)

Pascin (cinq tomes) : la biographie à la fois réelle et fictive du peintre irrévérencieux Pascin, d'origine bulgare. Figure majeure de l'Ecole de Paris avec Soutine, Modigliani et Foujita. Peintre du corps des femmes, aventurier de la nuit et des maisons closes. Tourmenté, se suicidera en 1930. (l'Association)

Grand Vampire : quatre tomes, Cupidon s'en fout, Mortelles en tête, Transatlantique en solitaire, Quai des brunes : les tribulations nocturnes de Fernand, vampire tendre et romantique. (Delcourt)

Le Minuscule Mousquetaire. 2 tomes (nouveauté en mai). (Dargaud)

Harmonica : autobiographie de Joann Sfar, par l'intermédiaire de l'apprentissage de l'harmonica. (l'Association)

Le Chat du Rabbin (tomes 1et 2 : La Bar-mitsva et Le Malka et les lions, tome 3, à venir : L'Exode.) : fable philosophique, métaphysique, spirituelle. Les relations entre un chat espiègle qui a le pouvoir de parler après avoir mangé un perroquet, son maître, un rabbin, et sa fille, la belle Zlabya. (Dargaud)

Isaac Le Pirate de Christophe Blain : les aventures d'un peintre rêveur au pays des pirates : la mer. (Dargaud)