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L'Oeil électrique #31 | Photo / Entre clichés et réalité

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Par Bernardin Dakin Beauvois.

Du 20 octobre au 20 novembre 2003 s'est tenue à Bamako la cinquième édition des Rencontres de la photographie africaine. En plaçant dès l'origine cette biennale dans la capitale malienne, les organisateurs cherchaient sans doute à donner une impulsion supplémentaire à la vie culturelle bamakoise. Mais au-delà de cette volonté, ils voulaient aussi signifier que la photographie produite en Afrique ne se réduit pas aux seuls portraits de Seydou Keïta et Malick Sidibé.
En effet, lorsque la photographie africaine, au début des années 1990 (1), fait son entrée sur la scène internationale, elle semble se réduire aux seuls tirages de Seydou Keïta (2). Il était donc nécessaire de faire connaître la réalité et l'hétérogénéité du paysage photographique africain. Mais aujourd'hui rien n'y fait, la donne reste identique.
Le succès mérité de Seydou Keïta apparaît dérisoire s'il n'engendre pas une réflexion profonde sur le rôle et le sens de l'usage du médium photographique sur le continent. Pour que la photographie africaine s'installe durablement dans le paysage international, son rôle dans les sociétés africaines doit être connu du grand nombre. Les raisons de l'engouement actuel que suscite cette production doivent également être débattues pour en déterminer la nature profonde. Il en va de la survie des photographes : si l'exploitation de leurs travaux n'est pas doublée d'un travail de conservation et de recherche, ils feront comme les modes et passeront.