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L'Oeil électrique #4 |

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Ou comment deux des plus iconoclastes expérimentateurs sonores de l'électronique (à la marge d'une techno relativement stricte), rencontrent l'un de ses pionniers, j'ai nommé Alan Vega, chanteur déjanté d'un des groupes les plus mythiques du genre : Suicide... et à la discographie à rallonges. Le résultat : un être sonore sulfureux, une grosse touche de techno expérimentale ultra minimaliste et un fort taux de rock'n'roll comme seul Alan Vega est capable de l'insuffler. Mais ici, le travail des deux Finlandais de Panasonic est bien plus au service de la figure emblématique d'Alan Vega que de leurs propres préoccupations. Très simplement : ce disque me fait plus penser à un Suicide technoïde qu'à la rencontre de deux générations de musiciens électroniques. Mais que l'auditeur ne s'inquiète pas pour autant : le résultat de cette rencontre reste tout de même fortement original. Le travail des deux maîtres sonores de Panasonic est d'une spécificité qui met en transe, et il y a cette voix terrible d'un Vega qui chauffe et chauffe au fur et à mesure du déroulement des titres. La techno devrait s'intéresser à ce genre de production qui dépasse toujours les limites d'un continuum sonore lointain.

Julien Ottavi.