Warning: mysql_num_rows(): supplied argument is not a valid MySQL result resource in /mnt/153/sda/7/9/oeil.electrique/magazine/php/en-tetes.php on line 170
L'Oeil électrique #9 |

> SOCIÉTÉ
+ L’ABC de l’OMC
+ Philippe Val

> BANDE DESSINÉE
+ Jochen Gerner

> VOYAGE
+ Stari Most, Bosnie

> PHOTO
+ Matthieu Belin
+ Portraits d’insensés

> MUSIQUE
+ Mahmoud Ahmed

> 4 LIVRES : FOLIE
+ Albert Londres : Chez les fous
+ Antonin Artaud : Lettres au docteur Ferdière
+ Ken Kesey : Vol au-dessus d’un nid de coucou
+ James Ellroy : Un tueur sur la route

> BOUQUINERIE
+ Frédéric Baillette et Philippe Liotard : Sport et virilisme
+ Walter Mosley : Un petit chien jaune
+ Alecksandar Zograf : E-mails de Pancevo
+ Lolmède : Extraits naturels de carnets
+ Dorothy Allison : L’histoire de Bone
+ Laure Vasconi et Éric Perrot : Souvenirs du futur (Voyage en Russie)

> NOUVEAUX SONS
+ Ace : Maw Sekai
+ Les Pires : Cave Canem
+ Mocket : Pro Forma
+ : Kadash And The Nile Troup
+ Shinju Gumi : Dissecting A Ghost
+ Lena França : Amornado

> JAMAIS TROP TARD
+ 4 bandes dessinées en noir et blanc rééditées

> REVUES
+ Feardrop
+ Parpaings

> ACTION
+ Artisans du monde

Nouveaux sons

: Kadash And The Nile Troup
Unit Records, Orkhôstra

Une formation suisse plus un ensemble originaire du delta du Nil, cela donne quoi ? Une musique de fête, principalement placée sous le signe de l'Afrique. Ce disque, en registré lors d'un concert pour la radio DRS à Aaran en Suisse, est la concrétisation d'une tournée datant de mai1998. La rencontre de Kadash et du Nile Troup remonte à 1996 et il est évident qu'une grande complicité lie ces musiciens. L'énergie qui s'en dégage est particulièrement communicative, les participants possèdent cette joie, cette effervescence propre aux grands concerts. La musique est essentiellement basée sur des instruments à vents (ney, argoul, et sax) et des voix féminines. On y retrouve l'esprit du woorkshop (tout le monde à sa place dans l'improvisation) dans un contexte africain pour une bonne partie des compositions. Cela donne du feu de Dieu, en prenant tour à tour des allures d'incantations sauvages (Dari gamal el ein dari) ou d'arabesques savantes et sensuelles (Matensanish ya habibi). On y trouve aussi un hommage à Fela Kuti (Zombie). La magie fonctionne tout au long du disque et il paraît difficile de rester assis sur sa chaise tant l'envie de bouger est grande. Tout cela est bien beau !

Gilbert Rochard.